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L’image urbaine devient rêve par un jeu de superposition de photographie ou dessin végétal. Cette série photographique trouve son inspiration d’une citation de Jean GENET, extraite de « L’atelier d’Alberto Giacometti, 1963 » : « Tout homme aura peut-être éprouvé cette sorte de chagrin, sinon la terreur, de voir comme le monde et son histoire semblent pris dans un inéluctable mouvement, qui s’amplifie toujours plus, et qui ne parait devoir modifier, pour des fins toujours plus grossières, que les manifestations visibles du monde. Ce monde visible est ce qu’il est, et notre action sur lui ne pourra faire qu’il soit absolument autre. On songe donc avec nostalgie à un univers où l’homme, au lieu d’agir aussi furieusement sur l’apparence visible, se serait employé à s’en défaire, non seulement à refuser toute action sur elle, mais à se dénuder assez pour découvrir ce lieu secret, en nous-même, à partir de quoi eut été possible une aventure humaine toute différente. Plus précisément morale sans doute. Mais, après tout, c’est peut-être à cette inhumaine condition, à cet inéluctable agencement, que nous devons la nostalgie d’une civilisation qui tacherait de s’aventurer ailleurs que dans le mensurable ».

Le végétal n'est que rêve

Après avoir réalisé un dessin « végétal » à la mine graphique ou à la pierre noire, souvent sur un papier japon awagami, durant de longues heures, je lui cherche un pendant photographique, une image qu’il viendrait enrichir, embellir ou sublimer. Le dessin tatoue l’image, tel un rêve. Parfois, le tatouage se veut également photographique, les images de végétaux se superposent aux images urbaines, nous invitant à un renouveau, à un nouveau départ.

Année2020-2021PhotographieTirage Piezo Pro Charbon ou Tirage pigmentairesur Rag Photographique Infinity Canson 310g dans cadre alu noir mat brosséTiragesSérie limitée à 7 tiragesShare
©caroline leite 2021 – Tous droits réservés