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Dans la série « simplicis herbae », la plasticienne dessine à la mine graphite des végétaux simples, fragiles et délicats. Son trait devient l’expression d’une matière vivante, renouvelée, parfois envahissante. Le végétal est à la fois sensible et imaginaire nous plongeant dans un rêve de nature.

Après avoir réalisé un dessin végétal ou d’oiseau à la mine graphique ou à la pierre noire, souvent sur un papier japon awagami, durant de longues heures, je lui cherche un pendant photographique, une image qu’il viendrait enrichir, embellir ou sublimer. Le dessin tatoue l’image, tel un rêve, les dessins se superposent aux images urbaines, nous invitant à un renouveau, à un nouveau départ.

Dans la série « Les oiseaux », la plasticienne dessine sur toile, sur papier ou sur bois, à la mine graphite, à la pierre noire et à l’encre des sujets simples, fragiles et délicats. Son trait devient l’expression d’une matière vivante, renouvelée, parfois envahissante. Le dessin est à la fois sensible et imaginaire nous plongeant dans l’éphémère, l’instant de l’envol, moment de liberté vulnérable.

Cette série de dessins photographiques ancre le vivant dans son habitat, pour qu’il perdure. C’est une discussion entre patrimoine naturel, le vivant et patrimoine bâti. Pour accentuer la fragilité du vivant face au bâti, cette série est tirée sur plaques de béton grand format, sur la base d’un tirage argentique noir et blanc.

La série « l’immensité des paysages communs » puise son inspiration dans ces « petits » paysages de la vie quotidienne, tellement banals que l’on pense qu’il n’y a plus rien à en tirer. Elle jette son regard là où il n’y a rien à…

Après avoir réalisé un dessin « végétal » à la mine graphique ou à la pierre noire, souvent sur un papier japon awagami, durant de longues heures, je lui cherche un pendant photographique, une image qu’il viendrait enrichir, embellir ou sublimer. Le dessin tatoue l’image, tel un rêve. Parfois, le tatouage se veut également photographique, les images de végétaux se superposent aux images urbaines, nous invitant à un renouveau, à un nouveau départ.

L’image photographique renvoie au passé. Comme si photographier le présent c’était être possédé par le passé.

Il s’agit d’une déambulation spontanée, curieuse et voyeuriste entrant dans l’intimité des jardiniers.

Sculpteur – photographe, Caroline LEITE travaille essentiellement sur la question du temps. Elle sculpture des ruines de béton, des fragments de notre présent, objets, végétaux ou encore corps. Tous semblent venus du passé, fossiles extraits d’une fouille archéologique. Le présent devient révélateur d’un passé, télescopage…

Autoportraits « La volonté de préempter l’avenir caractérise la modernité, le béton est un symbole de cette ambition. Ses propriétés chimiques, mécaniques et physiques l’associent à tout ce qui est là pour longtemps. Une réputation qui se retourne contre lui : quand c’est « bétonné » c’est irréversible!…

Mes ruines de béton font échos à une citation de Jean GENET, extraite de « L’atelier d’Alberto Giacometti, 1963 » : « Tout homme aura peut-être éprouvé cette sorte de chagrin, sinon la terreur, de voir comme le monde et son histoire semblent pris dans un inéluctable mouvement,…

Le mur debout sur sa semelle de béton surgi de l’esprit humain pour mettre l’humain à l’abri de tout entre gloire et décadence il s’effrite parfois sous l’impéritie des hommes et les avatars de leurs querelles ses viscères de ferraille tordue sortent alors de plaies…

©caroline leite 2021 – Tous droits réservés